Jochen Rindt
- Blabla
- 18 avr.
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Dernière mise à jour : 1 mai
Jochen Rindt est né le 18 avril 1942 à Mainz-am-Rhein en Allemagne, de nationalité autrichienne. Il est mort le 5 septembre 1970 lors des essais du GP d'Italie à Monza.


Faits marquants
Jochen Rindt était le rebelle incontesté des années 60. Orphelin dès son plus jeune âge à cause des bombardements de Hambourg en 1943, il grandit en Autriche dans une famille bourgeoise et choisit de brûler son héritage dans la course automobile. Rapide, téméraire, franc et au tempérament bien trempé, il devient rapidement l’un des personnages les plus fascinants et redoutés du paddock.
Lors de la chaotique saison 1966, il termine troisième du championnat au volant d’une Cooper vieillissante, prouvant qu’il peut compenser les lacunes de la mécanique par la pure vitesse. En 1969, il rejoint Lotus, et prend rapidement l’ascendant sur le vétéran Graham Hill, devenant le nouveau visage de l’écurie de Colin Chapman.
En 1970, il domine la saison, jusqu’à ce que la tragédie frappe à Monza, où il perd la vie lors des essais à cause d’une rupture mécanique. Malgré sa disparition, il avait suffisamment de points d’avance pour être sacré champion du monde.

Constructeurs
Brabham (1964)
RRC Walker Racing Team
Cooper (1965 - 1967)
Brabham (1968)
Lotus (1969 - 1970)
Anecdotes
Un champion sans couronne...
Lorsqu’il meurt à Monza en 1970, Rindt avait déjà remporté cinq Grands Prix cette saison-là. Il faut attendre la dernière manche pour qu'il soit sacré champion du monde de Formule 1 à titre posthume. Aucun autre pilote ne parvient à le dépasser au classement avant la fin de l’année, et il est sacré champion… après sa mort.
Il refusait de porter une ceinture à six points
Par peur d’être piégé dans une voiture en feu, Rindt préférait ne porter qu’une ceinture à quatre points, plus facile à détacher. Ironiquement, lors de son accident fatal à Monza, cette ceinture a glissé sous l’impact, provoquant une blessure mortelle à la gorge.
Conflits avec Colin Chapman
Chez Lotus, Rindt a souvent eu des frictions avec Colin Chapman, patron visionnaire mais réputé pour produire des voitures ultralégères… et peu sûres. Rindt savait qu’il jouait avec le feu, mais restait, car les Lotus étaient les plus rapides.
Admirateur de Jim Clark
Rindt idolâtrait Jim Clark, son prédécesseur chez Lotus, mort en 1968. Il voyait en lui le pilote parfait. Sa mort affecta profondément Rindt, qui envisagea un temps de se retirer.
En short
Pour le plaisir des yeux



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