Maria Teresa de Filippis
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Maria Teresa de Filippis est née le 11 novembre 1926 à Naples, en Italie, et morte le 9 janvier 2016 à Bergame.


Faits marquants
Maria Teresa de Filippis débute en compétition après un défi lancé par ses frères, aussi pilotes, persuadés qu’elle ne serait jamais assez rapide. Gagnant dès sa première course, elle arrive à monter les échelons jusqu'à la F1. Elle se distingue notamment au Grand Prix d’Italie, où elle occupe la 5e place avant d’abandonner sur panne à treize tours de l’arrivée.
Si son palmarès en sport automobile reste honorable, ce n’est pas tant par ses résultats que De Filippis marque l’histoire, mais par le fait d’être la première femme à participer au championnat du monde de Formule 1. Respectée par les pilotes, qui la considèrent comme l’une des leurs, elle fait en revanche face à des réactions beaucoup plus contrastées dans le paddock : entre curiosité bienveillante, condescendance assumée et remarques ouvertement sexistes.
Profondément touchée par la mort de Luigi Musso, puis par celle de son ami et mentor Jean Behra en 1959, elle choisit alors de mettre un terme à sa carrière.

Constructeurs
Maserati (1958)
Porsche (1959)
Anecdotes
Un défi
À 22 ans, ses frères lui affirment qu’elle “ne serait jamais assez rapide”. Blessée dans son orgueil, elle participe à sa première course de côte en 1948… qu’elle gagne. Elle lance ainsi sa carrière.
Une disqualification sexiste
Lors du Grand Prix de France 1958, le directeur de course, Toto Roche, lui déclare : “La seule chose que vous ferez avec un casque, c’est aller chez le coiffeur.” Il refuse son inscription, malgré la conformité de sa Maserati.
L'avertissement de Fangio
Après l’avoir vue tester la Maserati, Juan Manuel Fangio lui dit qu'elle roule trop vite et prend trop de risque. Un avertissement plein de bienveillance car ce dernier louait également son courage.
Une femme, pas un symbole
“Je ne me battais pas pour représenter les femmes. Je me battais pour moi-même.”
Protégée de Jean Behra
Jean Behra fut l'une des rares personnes à la défendre pour aider son intégration chez Maserati, certaines personnes fermées à l'idée de faire piloter une femme. Il devient son ami proche et mentor technique, l’aidant à régler sa voiture et à analyser les circuits. Sa mort en 1959 sur l’AVUS est un choc majeur qui l'encourage à quitter la compétition.
Pour le plaisir des yeux






