Johnny Herbert
- Blabla
- 25 juin
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Johnny Herbert est né le 25 juin 1964 à Brentwood en Angleterre.
Faits marquants
Protégé de Jackie Stewart, Johnny Herbert était considéré comme un futur champion jusqu’à un terrible accident en Formule 3000 en 1988 à Brands Hatch, où il subit de multiples fractures aux jambes. On pense alors qu’il ne pourra plus jamais marcher normalement.
Contre toute attente, il fait ses débuts en F1 dès l’année suivante chez Benetton, et marque des points dès sa première course, malgré des douleurs persistantes et une mobilité réduite. Bien que ses blessures aient durablement affecté sa sensibilité au freinage, il reste en Formule 1 jusqu’en 2000, courant pour Tyrrell, Lotus, Ligier, Sauber, Stewart, et de nouveau Benetton.
Sa carrière est marquée par trois victoires en Grand Prix, dont une très populaire pour Stewart GP au Nürburgring en 1999, lors d’une course chaotique. Pilote sous-estimé mais apprécié pour sa bonne humeur et son franc-parler, il termine avec 7 podiums, avant de devenir consultant et commentateur. Il officie également comme commissaire sportif, une fonction où ses décisions controversées lui attirent de nombreuses critiques, avant d’être écarté début 2025.
Constructeurs
Benetton (1989)
Tyrrell (1989)
Lotus (1990 - 1994)
Ligier (1994)
Benetton (1994 - 1995)
Sauber (1996 - 1998)
Stewart (1999)
Jaguar (2000)
Anecdotes
Un pilote sur une jambe
Lors de ses débuts en F1 en 1989 chez Benetton, Herbert ne pouvait pas marcher sans cannes et montait péniblement dans la voiture. Ses chevilles, gravement blessées, limitaient ses sensations sur les pédales. Pourtant, il termine 4e de son tout premier Grand Prix, à Rio, devant plusieurs pilotes valides. Malgré ce résultat incroyable, Flavio Briatore le licencie quelques courses plus tard, jugeant qu’il n’était plus physiquement au niveau… sans même lui parler directement. Herbert découvrira son éviction par la presse.
Sa victoire avec Stewart GP en 1999
Son dernier succès en F1 survient au Nürburgring, au terme d’une course déjantée marquée par les abandons des favoris. Johnny tient la voiture sur la piste dans des conditions changeantes, offrant à Stewart GP sa seule victoire en Grand Prix.
Jamais à 100 %
Il a terminé toute sa carrière sans jamais retrouver 100 % de mobilité. Il n’a jamais pu piloter avec ses pieds complètement à plat et compensait avec une adaptation fine du style de freinage.
Figure très appréciée des médias
Connu pour son humour et son autodérision, Herbert s’est imposé comme une figure attachante dans les médias, notamment sur Sky Sports F1. Il n’a jamais hésité à se moquer de ses propres échecs ou des absurdités du paddock.
Pour le plaisir des yeux
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